Le collectif ALERTE, réunissant de nombreuses associations dont la Fapil est membre, avait lancé l’appel “Chacun chez soi, oui, chacun pour soi, non !”, adressé au chef de l’État, demandant le versement d’une prime de solidarité de 250 € par mois et par personne pour les ménages les plus en difficulté et les jeunes précaires, jusqu’à la reprise des cantines scolaires. Il est important de limiter les effets néfastes du confinement sur le pouvoir d’achat des plus précaires pour éviter que ne s’ajoute la crise sanitaire, une crise sociale.
Mercredi 15 avril, à l’issue du Conseil des ministres, le premier ministre a précisé les contours de l’aide exceptionnelle aux familles les plus modestes, annoncée lundi par le président :
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- 150 euros seront alloués le 15 mai aux ménages percevant le revenu de solidarité active (RSA) ou de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS), à laquelle s’ajouteront 100 euros par enfant ;
- 100 euros par enfant seront versés aux ménages qui sont bénéficiaires d’aides au logement, mais pas du RSA ni de l’ASS.
Ces aides d’urgence, versées automatiquement par la CAF, profiteront au total à plus de quatre millions de foyers.
Le Collectif ALERTE regrette néanmoins une réponse insuffisante pour répondre aux enjeux de la crise sociale, dans un Communiqué.