Vendredi 4 février à 13 heures sur la Place du Palais-Royal (Paris 1er), à l’appel de 19 fédérations et collectifs associatifs (dont la Fapil), des dirigeants franciliens des champs sanitaire, social et médico-social privés non lucratifs se sont rassemblés afin d’alerter sur l’ampleur des problématiques relatives à l’attractivité des métiers dans ces secteurs, ainsi que sur les risques qui pèsent sur la continuité d’accompagnement des personnes fragilisées.
Dans le secteur privé non lucratif des solidarités et de la santé, les tensions en ressources humaines sont devenues structurelles et la pandémie de la Covid-19 n’a fait qu’accentuer ces difficultés, alors même que les professionnels continuent à s’investir sans compter afin d’assurer leurs missions essentielles à notre société.
Les fédérations et collectifs associations demandent la revalorisation et les financements associés de tous les métiers ainsi que la reconnaissance des carrières, et souhaitent en finir avec des mesures d’urgence appliquées en silo, empêchant le bon fonctionnement des établissements et services qui accompagnent au quotidien les plus fragiles, ce bien souvent pour le compte des pouvoirs publics. De même, ils appellent à ce que le coût particulièrement élevé de la vie en Île-de-France soit pris en compte et valorisé dans les financements accordés.
Signataires :
AIRe, CHEMEA, CNAEMO, CNAPE, CNLAPS, Dynamo France, Fapil, FAS Île-de-France, FDCMPP, FEHAP Île-de- France, GNDA, Hexopée, Idée 93, Interlogement93, Nexem Île-de-France, SOLIHA Île-de-France, UAPS, URHAJ Île-de-France, Uriopss Île-de-France.